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Au Brut Carte Jaune de Veuve Clicquot, Jean Imbert associe le Croque New Look. Hommage à la première collection iconique de la maison Dior, en 1947.
Comment se sont-ils rencontrés ? À croire le lauréat emblématique de l’émission Top Chef 2012, Jean Imbert et le président-directeur général de Veuve Clicquot Ponsardin, Jean-Marc Gallot, vraiment le plus simplement du monde. « J’ai invité Jean-Marc à déjeuner dans mon potager sur mon toit. Il m’a fait confiance dès le début. Depuis, le cross-over entre la maison et nous continue. Je vais à Verzy, je participe aux vendanges, le facteur humain est très important avec toute l’équipe », raconte le chef visionnaire qui a succédé à Alain Ducasse en 2021 au Plaza Athénée. « Une vraie amitié est née. Presque comme si nous étions deux frères, c’était il y a quatre ans », reconnaît Jean-Marc Gallot. D’ailleurs, le président de Veuve Clicquot ne tarit pas d’éloges sur la force de proposition de son complice : se lancer dans un carpaccio de coquilles Saint-Jacques dans les vignes, concocter des paniers à emporter durant le confinement, fêter les 250 ans de Veuve Clicquot avec un petit déjeuner d’anthologie à bord de l’Orient Express tandis que les Alpes autrichiennes défilent, relever le défi du Plaza Athénée gratifié en moins d’un an d’une première étoile, présider le collectif des New Markers, ce groupe de jeunes chefs issus de différents pays aux univers multiples et éclectiques réunis par la maison Clicquot pour « écrire la page de demain » et, maintenant, Monsieur Dior.
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Nouvelle adresse gourmande de LVMH, elle se situe au premier étage du 30, avenue Montaigne, temple de la maison de couture spectaculairement réaménagé par l’architecte Peter Marino et inaugurée le 6 mars 2022. Cuisinier des stars et cuisinier star d’aujourd’hui, Jean Imbert, 41 ans « est à l’image de Madame Clicquot en son temps. Son audace, sa faculté à briser des barrières, à s’affranchir des codes. Avec lui, on n’est jamais à court d’idées, toujours dans le “what’s next ?” Il suit son intuition. Mais reste humble et timide », se félicite Jean-Marc Gallot tandis que les deux hommes se font la bise et s’attablent ensemble chez Monsieur Dior. Les fauteuils sont recouverts d’une étoffe pied-de-poule en hommage aux codes Dior, et un gigantesque miroir mural de Claudia Wieser, composé de panneaux concentriques qui réfléchissent la lumière du jour s’engouffrant par la verrière, surplombe la rotonde du grand escalier. Là s’épanouissent la rose de 8 mètres de haut d’Isa Genzken et la féerie des silhouettes en toile. Autant d’inspirations pour les clientes venues grignoter l’un des plats tout simples imaginés par Jean Imbert dans l’esprit street food. Le décor, comme la carte, est conçu pour libérer le regard et s’ouvrir sur le monde. Le mariage du classique et de la modernité. Un vent de fraîcheur. Une pause dans un cadre enchanté en hommage au grand couturier. Lui-même « casseur de codes », mais aussi fin gourmet et cuisinier à ses heures. En témoigne, La Cuisine cousu-main, un livre de recettes (publié à un nombre très limité d’exemplaires et quasi introuvable) qui rassemble les mets servis à sa table. Il comparait volontiers la cuisine et la passion qu’il en avait avec son métier. « Les matériaux en cuisine sont aussi nobles qu’en couture et, ce que j’aime dans l’exercice de ma profession, c’est l’association à la réalisation de l’œuvre des mains et de l’esprit. En cuisine, j’éprouve les mêmes sensations. »
Profession de foi taillée sur mesure pour Jean Imbert, virtuose du répertoire classique de la gastronomie française. Ainsi, il a accompli une plongée aux sources dans les archives du créateur pour insuffler l’esprit Dior aux plats qu’il a imaginés pour la carte du 30 Montaigne. Juste retour des choses puisque Christian Dior n’hésitait pas à s’inspirer de la gastronomie ou de ses restaurants favoris pour baptiser des modèles de ses collections. Ainsi, Café de Paris, Bœuf sur le Toit, ou Tour d’Argent. Mais aussi Bonbon, Châtaigne, Chantilly, etc. Revenons au présent. L’heure du thé, moment parfait pour savourer un verre de l’iconique Brut Carte Jaune « Je suis avant tout dans le plaisir,tempère Jean Imbert. Veuve Clicquot m’a accompagné dans tous les moments de plaisir de ma vie, j’ai beaucoup voyagé et, chaque fois qu’on m’a offert du champagne, c’était du Veuve Clicquot. Pour moi, le meilleur accord est celui qui va me faire plaisir. Le champagne est une boisson formidable qui mérite d’être désacralisée. » Désacraliser. Maître mot de Christian Dior. En 1947, au sortir de la guerre, le couturier a conçu le New-Look, un style plein de vigueur et de toupet. Il a fait souffler un vent nouveau sur la mode, affranchi les femmes des carcans, célébré la joie de vivre. Comment Jean Imbert aurait-il pu résister à l’idée de baptiser du même nom un croque aux truffes pour célébrer la puissance aromatique et le soyeux de l’iconique Brut Carte Jaune et son étiquette couleur du soleil ? « D’un seul coup, un produit simple prend une autre tournure et une coupe Clicquot devient une expérience magique », se réjouit Jean-Marc Gallot.
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