Celui qui n’avait pas participé à un concours depuis 1997 a été récompensé d’une médaille d’or au Challenge international du vin 2024 à Bordeaux pour son sauvignon chardonnay blanc 2020. Une cuvée hommage à un aïeul.
Il n’avait pas participé à un concours viticole depuis 1997. Pascal Gonthier a bien fait de tenter sa chance au Challenge international du vin 2024à Bordeaux, lui qui a été récompensé cet été d’une médaille d’or pour sa cuvée Jean Marin, un sauvignon chardonnay blanc 2020, dans…
Il n’avait pas participé à un concours viticole depuis 1997. Pascal Gonthier a bien fait de tenter sa chance au Challenge international du vin 2024 à Bordeaux, lui qui a été récompensé cet été d’une médaille d’or pour sa cuvée Jean Marin, un sauvignon chardonnay blanc 2020, dans la catégorie « vins de France ». « Une bonne surprise et une garantie de qualité, avoue le vigneron de Saint-Amant-de-Nouère, alors que le concours a attiré 3000 participants. Même si tous les bons vins ne sont pas médaillés. Ça me permet de me situer par rapport aux autres. »
Une cuvée limitée en quantité, aux arômes d’abricot sec, ananas et vanille, hommage à son arrière-arrière-grand-père Jean Marin. « Un entrepreneur hyperdynamique qui a construit le bâtiment où j’ai installé mes chais au tout début du XXe siècle alors même qu’il était déjà âgé », salue Pascal Gonthier, qui en a sorti une cuvée de 3.500 bouteilles à 12€., le haut du panier parmi sa gamme de sept à huit vins charentais, blanc, rosé et rouge.
Une cuvée lancée il y a une dizaine d’années, « par curiosité ». « J’avais envie de tester le haut de gamme pour me prouver qu’on peut faire de très bonnes choses en Charente », confie le vigneron, qui exploite aujourd’hui 32 hectares de vignes, dont 12 dédiés aux vins de pays charentais. En élevant son vin dans les barriques fabriquées par la Maison Allary, en Charente-Maritime. « Des fûts dont le bois n’écrase pas le vin. »
Un gage de qualité pour celui qui s’est diversifié dans les vins de pays dès 1993 au moment de la crise du cognac. « Mais avec l’envie de faire la meilleure qualité possible, sans chercher à proposer la bouteille la moins chère », dit le vigneron, qui avait décroché la médaille d’argent au concours des saveurs 1997 avec son premier millésime de vin de pays, à une époque où il n’y avait pas encore de médaille d’or. Celle de 2024 est d’ailleurs aussi une récompense pour Mélissa Rault, entrée dans l’exploitation en mars dernier pour travailler sur la communication et la commercialisation et qui a poussé le vigneron à participer au concours bordelais.
Une étiquette dorée qui ne peut faire que du bien dans un contexte doublement difficile pour le cognac, pris dans la guerre commerciale entre la Chine et l’Union européenne, mais aussi pour le vin. « Depuis juin, il y a une baisse d’environ 20 % des ventes au niveau national : on la vit aussi ici, s’inquiète Pascal Gonthier, qui commercialise 60 % de sa production via la restauration, 15 % via la grande distribution et 25 % en direct à la propriété. On se bat pour vendre plus de bouteilles de vin de pays : on en a vendu 37 000 l’an dernier. Notre objectif est de 70 000. »
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Saint-Amant-de-Nouère : le vigneron Pascal Gonthier décroche une médaille d’or pour sa cuvée Jean Marin – Charente Libre
février 19, 2025 3 Mins Read
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