Cuisine – Galerie. Notre sélection de dix vins blancs d'alsace bio à découvrir pour vos prochains repas – Le Bien Public

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Domaine Vincent Fleith, riesling en biodynamie « lieu-dit Steinweig » 2018 (18,20€)
Les arômes de fleurs blanches, d’agrumes et de fruits exotiques dominent une palette rehaussée de notes pétrolées (on aime ou on n’aime pas), l’un des marqueurs du riesling. Élevée 24 mois en cuve acier, ce millésime déploie une fraicheur et une longueur en bouche sur une finale iodée qui la destinent à un plateau de fruits de mer.
Domaine Paul Blanck, riesling grand cru « Furstentum » 2019 (28€)
Élevée 12 mois en foudre, cette cuvée au nez subtil de fruits blancs et secs, avec des notes fumées, séduit par sa finesse et sa complexité. Équilibré, gras en bouche, avec une finale puissante et iodée, ce vin de garde attendra pour accompagner un loup de mer grillé ou une quenelle de brochet.
Jean Becker, gewurztraminer 2021 (13,20€)
Cépage noble d’Alsace, le gewurztraminer a parfois la réputation de produire des vins moelleux aux arômes corsés d’épices et de fruits exotiques. Bien travaillé, il offre une palette plus nuancée comme cette cuvée, au léger moelleux, à déguster avec un fromage munster ou un gâteau au chocolat noir. Excellent rapport qualité/prix.
Paul Ginglinger, gewurztraminer grand cru « Eichberg » 2020 (24€)
Travaillé dans la finesse, le gewurztraminer se révèle un blanc assez féminin, avec de l’élégance et de la sensualité. En témoigne cette cuvée, élevée 8 mois en foudre, où dominent les effluves d’épices douces, de litchi et de mangue. Équilibré, avec de la matière, une finale sur la minéralité, ce vin valorisera un poisson sauvage de rivière, gras, voire fumé, travaillé froid.
Maison Zaepffel, sylvaner 2021 (10€)
Depuis quelques décennies, le sylvaner retrouve les faveurs des vignerons qui apprécient son caractère léger et fruité. Ce cépage, aux arômes de fleurs blanches et pêches, a le mérite de s’effacer pour laisser parler le terroir en des blancs secs et expressifs comme cette cuvée. A déguster avec une cuisine sucré-salé ou un fromage à fort tempérament.
La cave du Vieil Armand, pinot blanc 2022 (7€)
Les caves particulières n’ont pas le monopole du bio. En témoigne cette cuvée de la coopérative du Vieil Armand, un pinot blanc au nez de pêche, avec une touche briochée. Franc du collier, frais en bouche, cette cuvée est plus qu’un vin d’apéro entre copains. Vous le découvrirez en la servant avec une volaille juste crémée ou une omelette aux champignons. Un prix canon (7€) !
Famille Dietrich ; pinot gris cuvée « granit » 2021 (10,50€)
Anciennement appelé tokay, le pinot gris se distingue par ses arômes complexes de sous-bois et un léger fumé. Cette cuvée, qui fleure bon l’abricot, n’échappe pas à la règle. Charpenté, rond en bouche, ce pinot surprend par sa longueur. Un vin pour la cuisine alsacienne, idéalement un baeckeoffe. Notre coup de cœur.
Domaine Hurst, pinot gris grand cru en biodynamie « Brand » 2019 (24€)
Avec ce vin de gastronomie, issu d’un terroir solaire avec de faibles rendements, on joue dans une autre cour. Les fleurs séchées, l’abricot et la figue sèche se mêlent dans un nez à l’aromatique puissante. Pour suivre une bouche fraiche et équilibrée qui appelle une viande blanche en sauce ou un foie gras poêlé.
Domaine Moltès, crémant brut millésimé 2019 (14,90€)
Terre de crémants (plus de 40 % de la production française) l’Alsace se distingue par ses effervescents juteux et long en bouche avec des arômes d’agrumes et fleurs blanches. Vinifiée entièrement avec du chardonnay, cette cuvée aux bulles fines s’enrichit de notes épicées pour donner à ce crémant tous les atouts d’un vin à servir tout au long d’un repas.
Domaine Bléger riesling « vendanges tardives » 2015 (16,50€)
Clôturons ce tour d’horizon dans l’Alsace du bio avec une vendange tardive, rare et incontournable. Claude et Christophe Bléger signent un riesling aux arômes d’écorces d’orange et de fruits exotiques confits à bonne distance d’une sucrosité trop accentuée. Vin de dessert par excellence, ce riesling peut aussi accompagner un canard laqué et naturellement un munster.
Le vignoble alsacien, dont les origines remontent à l’ère romaine, figure dans le peloton de tête des terroirs cultivés en bio. Les meilleurs domaines ont entamé » leur conversion et, de plus en plus, adoptent la biodynamie. Au total, les surfaces engagées dépassent les 36 % alors qu’elles ne représentent que 21 % sur l’ensemble du vignoble français.Pour l’essentiel mono-cépages blancs, les vins cultivent la typicité du riesling, du gewurztraminer, des pinot blanc, gris (autrefois appelé tokay) ou noir, du muscat et du sylvaner. Nous vous proposons de les découvrir, en version bio et en dix cuvées, dans une fourchette de prix de 7 à 28€.
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