J-15. Régis et Aude-Reine Anouil, vignerons de la Loire et fervents catholiques, offrent le Grange de la Bénisson-Dieu, servi lors des cérémonies religieuses de réouverture de la cathédrale. Une consécration pour ces anciens Franciliens dont le cru a déjà alimenté le calice du rassemblement au stade Vélodrome avec le pape François.
Le samedi 9 novembre, Régis et Aude-Reine Anouil, couple de vignerons de la Loire, sonnent à la porte de la Maison des Chapelains en face de Notre-Dame de Paris. Ces deux fervents catholiques, longtemps Franciliens, ne sont pas venus les mains vides, chargés, chacun, d’un carton contenant six bouteilles de vin blanc. Les prêtres sont là pour réceptionner ces breuvages baptisés Grange de la Bénisson-Dieu. « Je leur ai conseillé : Mettez-les à la cave, il faut les conserver au frais, ils sont fragiles », relate monsieur.
Les nectars ne sont pas destinés à être débouchés immédiatement pour l’apéro à la table des clercs mais pour être versés dans le calice posé sur le nouvel autel de la cathédrale lors des cérémonies religieuses de réouverture. Ces offrandes de la maison Anouil vont, ainsi, faire office de vin de messe « transformé, lors de la consécration, en sang du Christ » lors de la première célébration le 8 décembre mais aussi celles des huit jours suivants (trois messes quotidiennes) à l’occasion de l’octave.
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