Née par hasard au milieu de la décennie 1970, en raison du manque de vin résultant de plusieurs années de petites récoltes, cette spécialité neuchâteloise est devenue l’un des piliers de la viticulture cantonale. Un vin à vous mettre sens dessus dessous
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Le cérémonial est insolite. L’habituel rituel d’ouverture de la bouteille de vin est précédé d’un geste singulier. Le flacon est retourné, sens dessus dessous, avant d’être secoué délicatement. Ce n’est qu’une fois cette étape franchie qu’il sera débouchonné. L’objectif est simple: remettre les lies qui se trouvent au fond de la bouteille en suspension dans le nectar, pour lui offrir toutes ses subtilités. Et ce nectar n’est pas n’importe lequel. Il s’agit du premier vin suisse de l’année. Une spécialité neuchâteloise: le Non Filtré, qui célèbre son 50e anniversaire.
Issu du cépage chasselas, ce vin doit son nom au fait qu’il n’est pas filtré avant sa mise en bouteilles. Une pratique qui lui offre sa robe trouble. Un défaut? Pas du tout! «A la base, tous les vins sont troubles, souligne Elodie Kuntzer du domaine Saint-Sébaste à Saint-Blaise. Lorsque les levures qui transforment le sucre en alcool ont terminé leur travail, elles se déposent au fond de la cuve, ce qui trouble le vin.» C’est cela qu’on appelle les lies. Et, pour les enlever et rendre le vin limpide, la filtration est un passage obligé. Du moins depuis un peu plus d’un siècle.
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