Un gratin à l'italienne: Andreas empile des aubergines, de la sauce tomate et de la mozzarella.
Marjorie Bonvin lance Murmure, un chasselas vieilli en grotte. Commentaire exclusif de Geoffrey Bentrari.
Partager
Partager
Talent et jeunesse. À 34 ans, Marjorie Bonvin est l’oenologue de la maison Badoux, à Aigle. C’est elle qui veille sur l’emblématique Aigle les Murailles et son étiquette au lézard, notamment, et sur les nombreux crus de cette entreprise centenaire. Mais cette énergique jeune vigneronne qui dirige ses équipes à la baguette vient de lancer un vin unique: un chasselas nommé Murmure. Cette série limitée (juste 940 bouteilles) a vieilli pendant un an dans d’insolites «Wineglobes», de gros contenants en verre de 220 litres. Et pour que l’histoire soit unique jusqu’au bout, c’est dans une petite grotte au milieu du vignoble des Murailles qu’il a été entreposé.
En plein dans le mille. Vif, croquant, floral, minéral et onctueux sur la fin, «ce vin est exactement comme je l’espérais», commente la jeune oenologue à l’occasion de la première dégustation destinée aux professionnels de l’hôtellerie, quasiment un an, jour pour jour, après la vendange. Parmi les restaurateurs présents, Edmond Bavois, le chef de l’Hôtel DuPeyrou, à Neuchâtel (15/20) se dit très intéressé: «C’est important de proposer des produits rares et nouveaux. Le storytelling aussi est important pour dialoguer avec nos clients», estime-t-il. Vu sous cet angle, Murmure touche en plein dans le mille. D’autant plus qu’à la dégustation, il a fait l’unanimité parmi les restaurateurs et les sommeliers présents.
L’avis du Sommelier de l’année 2010. En exclusivité, Jeoffrey Bentrari, notre «Somelier de l’année» 2010, nous a dévoilé ses notes de dégustation: «Jaune clair, lumineux, ce vin est dans l’insolence de sa jeunesse, avec une minéralité franche, des arômes de poire William et de raisins frais. L’attaque en bouche est tout en rondeur. Elle se concentre sur les fruits simples de pommes fondantes, avec en contrepoint insolite des notes de fleurs fraîches. La première gorgée offre une vivacité affirmée, tempérée par la souplesse des jus de belles maturité, puis le vin prend ses aises et révèle son terroir d’origine: la minéralité racée de son élevage et de son coteaux». Ainsi présenté, difficile de résister!
>> www.henri-badoux.ch
Other Articles
Le Japon pleure Petit Raisin, le manchot amoureux – Le Quotidien.lu
Roussillon : Guide des vins et des appellations – Le Figaro
