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Thierno Bah est entreprenant. Entrepreneur même quand il investit dans immobilier local et maintenant dans l’agriculture. Quand on prend la route de Pendriès Bas, on tombe sur un panneau “Verger Pendariès Bah”. La tentation était forte de jouer sur les mots, sans pour autant jouer au hobereau. Mais face à sa maison, il y avait une friche. Thierno Bah, à partir de 2019, y a planté 3 000 pieds de raisins de table de nombreuses variétés : chasselas, italia, redglobe (rouge), hambourg, ribol avec l’intention de les vendre en grappes et d’en presser pour mettre le jus en bouteilles. C’est fait : le vigneron brensol Nicolas Ratier s’occupe du pressage, les Vergers du Bosquet de la mise en bouteilles. Le jus est filtré, pasteurisé et sans sucre ajouté. “100 % naturel” indique Thierno Bah qui s’occupe lui-même de tailler, nettoyer les rangs et attacher les souches. “Ça me permet de m’aérer le week-end”. Le verger est ouvert aux clients qui prennent leur sécateur et reviennent pour la pesée. “Car on ne peut pas stocker, il faudrait des frigos à 4°C. De toute façon, il vaut mieux les consommer frais, direct de la souche”.
Les oiseaux et quelques biches font leur prélèvement, mais le propriétaire le prend avec philosophie. “Il faut bien qu’ils se nourrissent, ils font partie de la nature”. Le Verger Pendariès Bah n’a pas l’appellation bio “mais je pense qu’on ira vers ça. Pour l’instant, je traite à la bouillie bordelaise et je m’adresse à des fournisseurs locaux comme Gamm vert”. Le jus de raisins très coloré (un mélange de blancs et de rouges) se vend à la propriété et dans quelques commerces de proximité (Végétarn, Intermarché de Rabastens) ainsi que dans des food trucks. L’objectif de Thierno Bah est de développer ce verger et son oliveraie en achetant de nouvelles parcelles. “Il faut inciter les jeunes à travailler la terre, même un simple potager. L’agriculture familiale, c’est l’autonomie alimentaire, la réduction de l’empreinte carbone et le lien entre les gens”.
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