l y a un an, l’équipe a arraché une parcelle de 5 hectares de merlot et de cabernet sauvignon au château Dillon pour y implanter un vignoble expérimental « permettant d’évaluer des conduites en rupture compatibles avec les attentes sociétales et économiquement viables ».
L’objectif est de trouver le moyen d’épargner le bordelais du gel, de la grêle, ou de la sécheresse, et de le sortir le vignoble de sa crise conjoncturelle profonde.
Le Vinopôle va tester l’intégration de cépages patrimoniaux ou venus d’autres régions dans les appellations et travailler sur de nouveaux modes de conduite. Les techniciens veulent notamment jouer sur la taille, la densité de plantation ou la robotisation. Ils expérimenteront aussi la diversification des productions, l’agroforesterie, et la réduction de l’emploi des produits phytosanitaires.
Les 5 hectares serviront également de réservoir. A côté des variétés résistantes ou de cépages et porte-greffes étrangers, ils abriteront des conservatoires de vigne destinés à sauvegarder la diversité génétique des cépages de Nouvelle-Aquitaine (Bordeaux, Bergerac, Lot-et-Garonne, Pays basque, Béarn…).
Après réalisation de fosses pédologiques, les sols ont été décompactés en février par un passage de ripper à 50 centimètres a été entrepris sur un sol frais et bien ressuyé. En mars, le greffage du matériel végétal a été réalisé par le Centre de Sélection et de Multiplication de la Vigne. 50 associations variété/porte-greffe ont été réalisées. La plantation de la première moitié de la parcelle est prévue sur l’automne 2023.
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Bordeaux se prépare à planter son « vignoble de demain » – Vitisphere.com
février 18, 2025 2 Mins Read
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