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De très jolis vins, fruités et fins, surtout sur le plateau, où le calcaire tendre a fonctionné comme un réservoir à humidité.
Par Jacques Dupont et Olivier Bompas
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Temps de lecture : 17 min
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Loin des vins très extraits et boisés à outrance de naguère, saint-émilion cultive la finesse et beaucoup de vins, parmi les nombreuses cuvées dégustées cette année, sont déjà très aimables, dotés de tanins moelleux et de ce fruité très pur, voire éclatant, qui caractérise le millésime. Si l’appellation est vaste et offre des profils de vins nombreux, notre dégustation s’est révélée plus homogène qu’à l’habitude, traduisant une bonne capacité, entre autres des merlots, à affronter chaleurs et sécheresse. « Bien sûr, on peut parler de résilience de la vigne, explique Thomas Duclos, œnologue consultant, parmi les valeurs montantes du vignoble bordelais, mais il ne faut pas oublier l’histoire. De 2014 à 2022 (sauf en 2021), on a subi une forme de contrainte hydrique et de réduction de quan…
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